Voyez la vie en rose pour la Saint-Valentin, une occasion festive ou juste un dîner en tête-à-tête !
Le champagne rosé a la cote ces dernières années ! Histoire, méthode de fabrication et accords mets/vins : découvrez les principales informations à connaître sur ce champagne qui a su se faire une place dans le cœur des amateurs.
Quand est né le champagne rosé ?
Si la Champagne est désormais réputée pour ses vins effervescents, la région a, pendant des siècles, surtout produit des « vins tranquilles », blancs ou rouges, dont les coteaux-champenois sont aujourd’hui les héritiers. L’essor du champagne « à bulles » au tournant du XVIIIe-XIXe siècle marque l’apparition du champagne rosé, qui reste toutefois confidentiel par rapport au champagne classique. De grandes maisons comme Veuve Clicquot, Ruinart ou Moët & Chandon proposent cette variation dont la couleur est obtenue à l’époque par l’ajout de teinte de Fismes (liqueur de sureau) — une technique aujourd’hui interdite — ou de vin rouge.
Il faut néanmoins attendre les années 2000 pour que le champagne rosé éveille véritablement l’intérêt des buveurs. En constante progression depuis vingt ans, ses ventes ont atteint 10 % du volume total des ventes de champagne en 2022, selon le Syndicat général des vignerons de la Champagne.
Comment est fabriqué le champagne rosé ?
Aujourd’hui, seules deux méthodes sont admises pour produire du champagne rosé :
L’assemblage, soit le mélange de vin blanc et d’une petite quantité de vin rouge de Champagne. C’est de loin la méthode la plus répandue de nos jours dans les maisons de champagne.
La technique de la « saignée », c’est-à-dire la macération de peaux de raisin noir dans le jus, juste après le pressurage.
Pour le reste, le champagne rosé est soumis aux mêmes obligations que le champagne classique : deuxième fermentation en bouteille, vieillissement en cave de 15 mois minimum, etc. Les champagnes millésimés font l’objet d’une réglementation spéciale, qui souligne leur caractère d’exception.