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Les portraits

Quan Bai, un pont entre la France et l’Asie

3 min de lecture

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, retrouvez les portraits de 9 femmes inspirantes dans l’univers de la gastronomie française.

Entretien avec Quan Bai, fondatrice de Panasia et Rice Street.


Entrepreneuse inspirée, Quan Bai se cache derrière les restaurants Panasia aux Galeries Lafayette Paris Haussmann et Rice Street aux Nouvelles Tables du Gourmet. Dans cette cantine nippone ouverte en 2022, elle invite à découvrir la cuisine savoureuse des marchés de nuit asiatiques, à travers des spécialités comme les sushis, gyozas, donburi ou ramen.

L'interview : Quan Bai, fondatrice de Panasia et Rice Street

Quelle fonction occupez-vous chez Rice Street ?

Je suis la fondatrice de l’enseigne Rice Street et présidente directrice générale.

Expliquez-nous ce qu'est Rice Street ?

Rice Street est un concept de cuisine asiatique inspiré des mets des marchés de nuits en Asie : fast and casual, rapide à préparer à la commande, aux recettes authentiques, avec des produits pour la plupart préparés depuis leur état extra frais. 

À votre connaissance, existe-t-il beaucoup de femmes à des postes similaires au vôtre dans votre univers ?

Dans la restauration professionnelle, il est vrai que les hommes sont plus majoritaires. Mais les femmes sont meilleures cuisinières, du fait de leur amour pour offrir de bons repas à manger pour la famille et les proches. La professionnalisation de leur talent et de cette passion se fait de plus en plus pour qu’elles se fassent finalement une place dans le milieu des restaurateurs

En tant que femme, sentez-vous des différences dans votre façon d’aborder votre métier ?

Non. Honnêtement, en France, les femmes sont bien vues et reconnues dans la restauration. 

Comment abordez-vous la parité homme/femme au sein de votre entreprise ?

La parité en tant que telle n’est pas un point essentiel. Chaque poste nécessite de l’expérience et de la volonté de l’individu. Il faut aimer cuisiner et servir dans notre métier. C’est un profil qui n’est pas plus marqué chez les hommes ou les femmes. 

Quel conseil donneriez-vous aux femmes qui souhaitent travailler dans la food ?

C’est un milieu où toutes les possibilités sont infinies. Si vous aimez cuisiner et créer le bonheur pour les autres, vous pouvez vous lancer. 

Quelle femme vous a inspiré dans votre vie et pourquoi ?

Ma mère bien sûr. Elle fait à manger avec beaucoup d’amour. C’est un plaisir pour elle de voir les autres heureux avec ses plats, plus que de manger elle-même. C’est la base de notre métier.

Que changeriez-vous pour les femmes du monde entier ?

J’espère que les femmes du monde entier pourront avoir l’accès à la formation professionnelle et aient la possibilité d’entreprendre. C’est encore difficile dans certaines sociétés : pour la professionnalisation de talent chez les femmes. 

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, découvrez les portraits de 9 femmes qui font bouger les lignes de la gastronomie française.

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